20100211

Notre programme


Comment relancer notre économie

L’Alsace est dans une situation catastrophique : explosion des chiffres du chômage avec plus de 77000 chômeurs (un record historique), baisse de la croissance, faillites de nos PME/PMI et des petits commerces, fermeture des services publics, recul du travail frontalier. A titre de rappel, près de 1900 entreprises alsaciennes ont déposé leur bilan au cours des 12 derniers mois (+26% en 1 an). Dans le domaine des défaillances d’entreprises, l’Alsace est la région française qui décline le plus vite.

Par rapport à ses concurrents directs, l’Alsace n’est plus compétitive, tant dans le domaine industriel que dans le domaine du commerce. Chaque semaine, des dizaines de milliers d’alsaciens sont contraints de traverser les frontières pour faire leurs courses en Allemagne et pouvoir faire leurs achats à des prix raisonnables.

Nous devons à nouveau rendre l’Alsace fiscalement attractive par rapport à ses concurrents directs.

Nous proposons, comme mesure principale de relance de l’économie régionale, la mise en place d’un statut fiscal dérogatoire, adapté à notre situation géographique et à la concurrence frontalière, à l’exemple de ce qui existe déjà dans les DOM TOM. C’est la seule mesure qui permettra d’assurer, dans notre région, les investissements durables nécessaires au développement, dans les domaines du transport, de l’éducation, de la recherche, ainsi que la revitalisation de notre économie.

Cette mesure fiscale permettra enfin de rendre les entreprises plus compétitives, et plus particulièrement les commerces, en les libérant des lourdeurs fiscales. C’est à cette condition que nous protégerons l’avenir de nos PME/PMI et donc nos emplois.

Nous devons aussi continuer à miser sur le tourisme dans notre région, en réservant une place plus importante à l’écotourisme, mais aussi au tourisme de luxe, pourvoyeur d’emplois. Nous devons faire de l’Alsace la Toscane du centre de l’Europe.

L’Alsace doit aussi être tournée vers l’extérieur, notamment vers son voisinage proche : nous proposons l’ouverture de représentations économiques de l’Alsace dans les villes de Bâle, Fribourg et Karlsruhe. Dans le même ordre d’idées, nous proposons également la création d’une chambre de commerce de la Vallée rhénane, chargée de coordonner les politiques industrielles dans notre région transfrontalière.

Pour soutenir notre économie, l’UMP propose la mise en place d’un « fonds souverain ». À priori, cela peut paraître séduisant mais, de toute évidence, le fonds sera alimenté par de l’argent public et, pour l’instant, la situation actuelle nous impose de constater qu’à défaut de « fonds souverain », nous avons des « dettes souveraines » qui hypothèquent lourdement l’avenir des générations futures.

D’ailleurs, il existe déjà toute une série d’aides versées aux entreprises par la région Alsace, tout comme dans d’autres régions. Leur impact est positif, et il ne faut pas les remettre pas en cause. Toutefois, nous ne devons pas oublier qu’il appartient à titre principal aux banques de satisfaire les besoins en financement des entreprises. La Région, pour sa part, ne doit apporter sa garantie financière que pour des dossiers de financement plus risqués, positionnés sur des marchés d’avenir.





Créer des emplois
en ajustant l’offre de formation
aux besoins des entreprises


Il faut une meilleure adéquation entre l’offre de formation et les besoins des entreprises. Trois formules d’enseignement doivent être spécialement favorisées :


1. Le métier artisanal

Il y a un manque cruel de main-d’œuvre qualifiée en Alsace dans le secteur du bâtiment. En effet, il est difficile de trouver un zingueur, un charpentier, chauffagiste, etc…, ayant de réelles qualifications. Il est vrai que ces métiers ne sont pas présentés de manière attractive aux jeunes lors des forums scolaires. L’apprentissage est d’ailleurs un moyen efficace d’encadrer une population d’adolescents décrochant dans les filières classiques, ou se trouvant sur le chemin de la délinquance, notamment dans les banlieues, où il existe un chômage important de la population masculine jeune.

A côté des filières traditionnelles d’apprentissage (CFA), il faut à nouveau investir la filière des compagnons, qui a toujours eu une place de choix en Alsace, d’autant plus qu’elle couvre un large éventail de métiers.


2. Les formations par alternance

Il a été constaté statistiquement qu’il existe encore en France une déconnexion trop grande entre la formation purement théorique et le monde de l’entreprise, de telle sorte que de nombreux étudiants sont mal orientés par rapport à leurs aptitudes réelles ou leurs attentes. Les formations par alternance permettent, au contraire, à un jeune d’avoir tout de suite un pied dans la réalité de l’entreprise.


3. La formation continue

Elle revêt une importance capitale dans une conjoncture difficile où de nombreux travailleurs seront obligés de se recycler dans un autre profession pour retrouver un emploi. La région finance déjà de nombreuses formations. Mais de nouveaux créneaux doivent être investis, comme l’aide à la personne, notamment à la personne âgée. L’explosion des générations du troisième âge est un créneau pour des personnes au chômage, disposant d’espace et désirant accueillir une personne âgée à domicile, de jour seulement ou à temps plein. Le Conseil Général intervient déjà dans ce domaine, mais de manière insuffisante sans dispenser de formation qualifiante.





Investir dans les formules de tourisme
les plus rentables


En 2009, le tourisme a bien résisté à la dépression économique. Le comité régional du tourisme a annoncé un score de 11millions de touristes pour l’année passée.

63 % des hôtels ont été occupés par de la clientèle française, provenant principalement de Paris et d’Ile-de-France, phénomène dû à la mise en place du TGV Est, mais également au fait que la réduction budgétaire ne permet plus les destinations plus lointaines ou plus luxueuses en France.

Les mêmes causes ont fait que l’année a été morose pour le tourisme d’affaires, qui a reculé de 20 %. En revanche, le chiffre d’affaires a été exceptionnel pour les gîtes, qui ont progressé de 9 %, et les campings, qui ont enregistré près d’un millier de nuitées de mai à septembre.

En clair, le tourisme de proximité et les formules moins coûteuses se sont maintenues et même améliorés dans ce contexte de crise. Un soutien financier accru vers ces secteurs est souhaitable.

Par ailleurs, on constate que l’Autriche et certaines régions allemandes ont instauré un véritable réseau d’accueil des touristes au domicile des particuliers, le meilleur moyen de prendre un bain de culture locale.

De nombreuses personnes sont actuellement au chômage, certaines sans doute pour une longue durée. Une formation et une aide à l’investissement pourrait être envisagée au profit des personnes qui, disposant d’un espace suffisant, souhaiteraient mettre en place des formules d’hébergements touristiques, avec ou sans table d’hôte.





Les lycées
Comment lutter contre la violence scolaire


L'avenir, ce sont nos jeunes qui le construiront
Aidons-les à se construire

I – Généralités

La Région Alsace est une des régions les plus dynamiques en matière de construction et de restructuration des établissements d’enseignement.

Des lignes de progrès sont encore à développer :

- Dans le contexte actuel de la diminution des moyens au niveau de l’Education Nationale l’offre proposée aux élèves en matière de choix d’options se restreint. L’adaptation des équipements pédagogiques notamment informatique en développant la vidéoconférence permettrait de répondre au choix des élèves désireux de suivre des enseignements non diffusés dans leur lycée d’affectation : langues, options rares…

- Aide plus marquée dans les échanges transfrontaliers de lycéens pour les préparer à la mobilité avant leur entrée dans l’enseignement supérieur.

- Poursuivre les signatures de coopération avec des pays étrangers, hors de l’Europe.

- Mettre en œuvre efficacement la convention quadripartite 2007/2013 sur la politique régionale des langues par un soutien plus marqué des actions en faveur du patrimoine.

- Multiplier les manifestations et développer les partenariats école-entreprise en faveur de la découverte des métiers en s’appuyant sur le réseau des professionnels. Il ne s’agit plus seulement de soutenir les entreprises mais d’inciter à créer de nouvelles entreprises non délocalisables et répondre aux attentes des habitants : tourisme ambitieux – services à la personne – recherche universitaire.

- Actuellement, le développement du travail, tant des hommes que des femmes, la main mise des industries agro-alimentaires, de la publicité, le développement de produits nouveaux toujours plus attrayants, nécessitent de la part de chacun une vigilance et un esprit critique que l’école se doit de faire acquérir au cours de la formation des enfants qui lui sont confiés. L’obésité en particulier chez l’enfant et l’anorexie chez l’adolescente restent une préoccupation essentielle des nutritionnistes.
C’est autour de la table que chacun apprend les valeurs d’une société.
La cuisine et la nutrition, largement développées dans les pays du Nord de l’Europe, méritent de faire partie des formations de l’enseignement français. La Région devrait intégrer dans les équipements les lycées des cuisines pédagogiques pour mettre en œuvre cette préparation à la Vie quotidienne lors d’ateliers au même titre que le sport, la musique ou le théâtre.


II – La violence scolaire dans les lycées

La violence scolaire, à l’intérieur comme à l’extérieur des établissements scolaires, est un phénomène récurrent dans l’histoire.

Au XVIIIème siècle, les étudiants de la Sorbonne se battaient avec les bourgeois parisiens, il y a eu des mutinerie du Lycée Legrand de Paris au XIXème siècle.

Les épisodes extrêmes, avec mort d’homme, restent cependant marginaux, et malheureusement excessivement médiatisés, sans doute à des fins politiques.

Cependant, on note ces derniers temps une recrudescence des phénomènes habituels : vols, rackets, agressions armées, viols, destruction de biens, ou encore ce que les anglo-saxons appellent le schoolbullying, c’est à dire un harcèlement fait de brutalités et d’insultes.

On note également une plus grande violence de ces faits, qui sont de plus en plus commis en bande.

Les lycées professionnels sont en tête, les victimes étant principalement les autres élèves, accessoirement le personnel scolaire.

De nombreux établissements scolaires sont dépassés par le phénomène et, démunis de moyens, finissent même par confier de simples bagarres au Juge des Enfants.

Le phénomène a évidemment relancé le débat sécuritaire :
- les professionnels de la sécurité (entreprise de vidéosurveillance, agence de sécurité) se frottent les mains, car il s’agit d’un véritable marché,
- le pouvoir en place n’a évidemment que la formule de répression à proposer, comme d’habitude. En effet, une équipe mobile d’intervention a été créée. Il ne s'agit pas de policiers, mais de citoyens triés sur le volet pour lutter contre la violence en milieu scolaire. Mais cela reste de la répression, car elle intervient après la commission des violences.

Or, il faut intervenir en amont, d’abord.

Pour prévenir les violences en milieu scolaire, et favoriser la cohésion sociale, la Région Alsace a décidé, de soutenir, dans le cadre d’un partenariat avec l’Education Nationale, des opérations mobilisant les élèves, les enseignants et les acteurs associatifs autour d’un projet commun de la vie lycéenne : apprendre à se reconnaître mutuellement afin de mieux vivre ensemble, dans le respect des différences de chacun.
La Région n’a théoriquement pas de compétences en la matière. C’est donc dans le cadre d’une démarche volontaire que la Région a inscrit son action, en matière de protection des biens et des locaux, dans une démarche plus globale. Cette opération est menée conjointement avec le Rectorat. Mais elle est largement insuffisante.
La seule démarche efficace consisterait à mettre en place une équipe mobile mixte d’enseignants et d’éducateurs par département, financée par la Région, prenant individuellement les dossiers en charge, ne serait-ce qu’à titre expérimental dans un premier temps. Une orientation vers les centres médico-psychologiques pourrait être envisagée selon les cas. Car il s’agit bien d’un problème d’éducation à la base, à régler par des personnes professionnellement formés à cet effet.





L’enseignement supérieur et la recherche

Pour reprendre les termes de Victor HUGO, les économies d’argent que le gouvernement actuel tente de faire en matière de recherche et universitaire sont en réalité des économies de rayonnement et de gloire.

On ne peut pas parler de l’état de l’enseignement supérieur et de la recherche dans notre pays sans évoquer le discours fondateur de notre président sur le sujet, du 22 janvier 2009. On peut de le résumer en trois mots : mépris, insultes et ignorance des professions de l’enseignement supérieur et de la recherche.

C’est sans doute dans cet esprit qu’a été conçue la loi de réforme des universités (LRU), qui bouleverse complètement le monde de l’Université. D’un service public, l’Université passe à un système de « type entrepreneurial » selon les termes même du premier projet de loi. Nous ne pouvons interpréter l’ensemble des mesures qui ont été prises dans cette loi que comme une nouvelle démission de l’état dans sa mission de service public.

La volonté de calquer un système français sur le système anglo-saxon méprise nombre de réalités. En réalité, l’Etat se débarrasse d’un système qu’il juge inutilement coûteux, pour le remplacer par des « entreprises » autosuffisantes. Finalement, l’Etat risque d’abandonner le soutien financier aux Universités.

L’enseignement, supérieur, la recherche et l’innovation, n’ont pas un coût mais un prix, lequel devrait tout naturellement incomber à l’état.

Il nous faut avant tout prendre conscience de la réalité que tente de masquer la propagande gouvernementale. La région pourra alors peut-être contribuer à amortir le choc et à inventer une autonomie réelle des universités régionales afin de leur rendre une liberté indispensable à leur créativité et leur rayonnement. On pourrait par exemple augmenter des bourses régionales…MRT (elles existent déjà) et soutenir l’université dans un fléchage exclusivement basé sur des critères académiques.

Le budget de l’Université de Strasbourg est de 450 millions d’euros, un budget à améliorer impérativement. Il s’agit là d’un défi qui demandera une réelle audace et une imagination en termes de fiscalité locale et de gestion régionale. Le développement du mécénat est également une piste intéressante, les incitations fiscales devant être ajustées pour le favoriser au maximum.

Les incitations à l’innovation, liant le monde des entreprises et le monde académique, pour l’instant il s’agit exclusivement de deniers publics qui sont engagés, répartis entre les partenaires de façon parfois peu égalitaire. Il faut un équilibre entre les contractants.





Le sport

Mr Michel Vigneron, formateur au « Professorat de sport » du CREPS d’Alsace, a largement contribué à cette rubrique, ce dont nous le remercions tout particulièrement.

Le sport génère des émotions, de la santé, des envies et des identifications positives dans la société. Il a aussi une fonction éducative importante, en ce qu’il nécessite l’apprentissage du fair-play, indispensable à une vie en société, qu’il s’agisse de l’enfant, de l’adolescent ou encore de l’adulte. Dès lors, les formations des juges, arbitres et autres officiels méritent particulièrement le soutien financier de la Région.

Le sport scolaire est le premier pourvoyeur de sportifs. La Région subventionne déjà les déplacements et les licences en lycées. Mais une étude financière au cas par cas serait nécessaire pour permettre un meilleur accès du sport aux filles, aux publics en difficultés, aux personnes handicapés.

A l’extérieur des établissements scolaires, les subventions ne sont pas suffisantes pour développer les disciplines sportives du futur, se caractérisant par une entraide entre joueurs en compétition : il s’agit des épreuves combinées (biathlon, combiné nordique, décathlon athlétique, etc..).

Enfin, il est à déplorer que de nombreuses associations de quartiers sensibles aient perdu les moyens de financer des compétitions sportives, véritables voies d’évacuation d’énergies négatives.

Or de nombreuses structures sportives reposent intégralement sur le bénévolat, et manquent totalement des fonds nécessaires à leur développement.





Le transport

La politique des transports fait partie de celles qui touchent directement les Alsaciens. La Région, qui gère les TER, a l’obligation d’apporter une offre de qualité à ses habitants. Il en va de la qualité de vie mais aussi de la performance économique et environnementale de notre région.

La liste du « centre droit : la vraie alternative », dit :

OUI à une augmentation des cadencements ferroviaires entre Strasbourg et Bâle, avec comme objectif un train toutes les 15 minutes en horaire de pointe, et toute les 20 minutes hors horaire de pointe. Par ailleurs, Strasbourg et Mulhouse devraient cesser d’être des terminus de ligne.

OUI à un forfait unique permettant de se déplacer dans toute la vallée rhénane, sur tous les réseaux de trains, de bus et de trams du Nord-Ouest de la Suisse, du Sud du Pays de Bade et de l’Alsace. La Suisse propose déjà ce type d’abonnements annuels sur son territoire.

OUI à un investissement massif pour faire de Strasbourg le carrefour ferroviaire de l’Europe. Pour cela, il faudra faire passer le section Strasbourg-Kehl aux normes de la Bundesbahn. Imaginez Strasbourg et le Nord de l’Alsace à un peu plus d’une heure de l’aéroport de Francfort. Quelle aubaine pour notre tourisme !
OUI bien entendu à un soutien massif à la 2e phase du TGV Rhin-Rhône.

OUI bien entendu au développement des dessertes des vallées de montagne, mais aussi à la réactivation des liaisons ferroviaires Mulhouse-Fribourg. Les infrastructures sont là, exploitons-les !

Vous l’avez compris c’est une politique de transport ferroviaire ambitieuse que nous voulons pour notre région.

Mais il n’y a pas que le ferroviaire :

En effet, nous devons développer les dessertes des zones rurales, avec un soutien fort aux collectivités dans l’exploitation de lignes de bus non-rentables, mais efficaces au point de vue de l’environnement.

OUI au développement du ferroutage à un réseau routier plus sûr et plus adapté aux besoins de la population. Il ne faut pas opposer transports en commun et route. Les deux vont de pair.

NON au Grand Contournement qui n’aurait un impact que sur 4,6 % du trafic (commission de l’enquête publique) – pour un coût de 420 millions d’euros.
Et pour cause :
- cela ferait passer des utilisateurs actuels des transports en commun vers la route,
- cela n’apporterait pas grand chose du point de vue des liaisons pendulaires.

OUI à l’amélioration de la liaison routière Molsheim-Saverne et au passage à 3 voies de l’axe Sélestat-Colmar et Mulhouse-Bâle. C’est là qu’il faut investir les 420 millions d’euros.

OUI enfin à une connexion de l’EuroAirport au réseau ferroviaire régional, comme on nous l’avait promis….





L’environnement


I – La protection de l'environnement préserve notre santé physique et mentale.

L'air que nous respirons à l'extérieur comme à l'intérieur des locaux, l'eau et les aliments que nous ingérons, le bruit et les rayonnements auxquels nous sommes exposés ont dégradé notre santé. Certaines pathologies sont aggravées, voir déterminées par l'environnement :

- en 20 ans, les cas de maladies allergiques respiratoires ont doublé.
- 14% des couples consultent pour des difficultés à concevoir.
- 7 à 20% des cancers seraient imputables à des facteurs environnementaux.
- il y a une augmentation des dépressions (la France détient le recours mondial de prescription des antidépresseurs).
- une grippe extrêmement virulente vient de frapper de nombreux pays. Sa genèse fait actuellement l’objet d’une enquête au Conseil de l’Europe.

La problématique doit nous interpeller tout particulièrement eu égard à nos enfants. Car au-delà de la question de savoir quel monde nous allons leur laisser, il faut se demander dans quel état physique et psychique nous allons les laisser eux-mêmes !


Les mesures suivantes ne peuvent être différées dans le temps, compte tenu de l’urgence :

- la réduction drastique de pesticides et d'engrais, dans l’agriculture, au besoin par un contrôle d’une autorité compétente. Des méthodes agricoles, moins agressives pour les sols, et plus respectueuses du vivant, doivent impérativement être favorisés (par exemple l’agriculture biodynamique dont les méthodes ont été mises en œuvre par Rudolf Steiner).
- la réduction des rejets ayant un effet toxique sur la santé humaine, qui sont transférés chez l'homme par inhalation, ingestion, ou contact cutané. De gros efforts restent à faire, en ce qui concerne les polluants les plus toxiques tels les métaux lourds, le benzène, etc… La Région doit financer les équipements industriels nécessaires permettant de capter ces déchets.
- la diminution des nuisances sonores par une meilleure isolation des appartements. Cela permet non seulement de réduire les coûts de chauffage, mais a un impact positif sur les dépressions et la violence.
- le financement, par la Région, de la mise au point de systèmes de protection contre certaines technologies comme les antennes relais.


II – La préservation de notre environnement est également celle de notre patrimoine alsacien

La préservation des paysages (forêts, rivières, etc…) et la protection de notre environnement sont également celles de notre patrimoine local. La forte densité de la population alsacienne, l’industrialisation importante, et l’affluence croissante des touristes menacent ce patrimoine.
Néanmoins, ces objectifs ne peuvent être atteint que si un contrôle permanent de ces ressources est assuré. C’est l’intérêt des brigades vertes qui sillonnent la région pour contrôler les dépôts sauvages de détritus, veiller à la non pollution des eaux, etc… La Région intervient au niveau des investissements et subventionne certaines communes. Mais cela reste insuffisant.


III – Le recours à des énergies renouvelables, tirées de notre environnement, garantissent notre indépendance énergétique

- les principaux puits de pétrole sont en déclin,
- les gisements de gaz se trouvent dans des endroits où les tensions géopolitiques sont fortes (en Russie, en Iran, en Algérie, etc…),
- l’électricité est fabriqué par un parc de centrales vétustes.

La Région doit, plus que jamais, participer au financement des installations de chauffage par le biais de source d’énergies propres, que nous pouvons produire localement grâce :

- à la géothermie,
- à l’énergie solaire tant pour le chauffage que pour la production d’électricité,
- à l’installation d’éoliennes, etc…